Ses tiges creuses poussent de près de 30 cm par semaine, pour atteindre 2 à 3m. Le feuillage est si dense qu’il empêche toute lumière d’atteindre le sol et donc asphyxie les plantes indigènes voisines. Non contente de ce succès, elle secrète des substances provoquant des nécroses sur les plantes voisines, question d’en empêcher à coup sûr la croissance.
En hiver, seules subsistent les tiges décolorées, debout ou couchées, à l’exclusion de toute autre plante. Le spectacle est déprimant. Tout comme leur méthode de reproduction d’ailleurs: quasi exclusivement végétative, via des rhizomes repoussants (c’est vraiment le cas de le dire).
La renouée avait conquis le Scheutbos, où elle s’était fermement installée dans 17 stations. Son éradication a fait l’objet d’une attention particulière dans les plans de gestion depuis 2007. Nous l'arrachons manuellement tous les mois pendant 5 ans: la plante, privée de photosynthèse, finit par s'épuiser. Nous nous sommes attaqués à la dernière station en 2016. La renouée a maintenant quasi disparu du Scheutbos
|